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Makarioi Iknos

13 janvier 2009

texte choisi par Timothée

Pour notre rencontre du 10 janvier, Timothée nous a lu ce texte pour le temps de prière :


« J’ai reçu l’Esprit Saint à mon baptême. Alors, pourquoi devrais-je être confirmé ? » (Romain 16 ans)

Cher Romain,
Tu as raison, Romain, au jour de ton baptême, tu as été rempli de l’Esprit Saint. Et c’est d’une manière totalement libre que tu peux répondre oui ou non à l’invitation qui t’est faite d’être confirmé. La question que tu poses, c’est bien celle du sens que peut revêtir pour toi ce sacrement. Une histoire sera plus éclairante qu’un long discours.
Je me souviens d’un camp en montagne que j’effectuais voici quelques années avec des adolescents. Parmi eux, Thomas, un jeune d’apparence un peu frêle, qui faisait moins que son âge, avait du mal à prendre sa place dans le groupe. Timide et rêveur, il n’arrivait pas à s’affirmer et se faisait continuellement bousculer par les autres. Arrive le jour de l’activité varappe : il s’agissait de grimper une paroi qui, vue d’en bas, paraissait vertigineuse. Quelques garçons, parvenus à une dizaine de mètres au-dessus du sol, voulurent redescendre, tant ils paniquaient. Thomas, quant à lui, agile comme un chat, monta prestement jusqu’au sommet et alla jusqu’à rassurer par ses encouragements un camarade en difficulté. De retour au camp, la place de Thomas avait bien changé. Confirmé dans ses talents de grimpeur, il était maintenant respecté par tous. Tu le vois, Romain, la confirmation cela ne change rien : Thomas avait les mêmes talents avant et après cette activité ; et cela change tout : il est devenu membre à part entière du groupe. Animé par le même Esprit que celui reçu au baptême, le confirmé est appelé à prendre toute sa place dans la communauté ecclésiale, en témoignant par ses paroles et par ses actes. Lors de cette grande fête, présidée par l’évêque du diocèse, toute la communauté se réjouit de voir ses jeunes membres devenir ainsi véritablement adultes dans la foi et participer pleinement à la vie et à la mission de l’Eglise.

Jean-Marie Petitclerc, prêtre, éducateur. In Panorama janvier 2009 p.56



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10 janvier 2009

Confirmation le 13/12/08 : témoignages sur la préparation aux sacrements

1.    Le baptême

Le baptême, c’est souvent une demande faite par les parents.

Il y a un geste commun à tous les sacrements : l’imposition des mains par le prêtre.
On demande à Dieu de protéger l’enfant pour un nouveau démarrage dans la vie. C’est un geste que vous revivrez à la confirmation.
C’est une manière pour les parents de confier leur enfant à Dieu.

L’équipe de préparation est récente dans la paroisse.
Notre tâche consiste à aller rencontrer les parents pour les accueillir dans la communauté en comprenant leur parcours, leur demande, sans porter de jugement sur leur situation.

On essaie de leur montrer l’importance du baptême pour leur enfant et pour eux aussi.

Ensuite, il y a deux réunions à la paroisse avec un prêtre. Une première où on présente le contenu… on essaie de faire réfléchir les parents et les faire se connaître entre eux. Une deuxième réunion est consacrée à la préparation de la célébration, les parents, seuls avec le prêtre.

On a 3 enfants de 5, 3 et 1 an. On a suivi la préparation au baptême pour chacun d’eux. Et puis, on a ressenti un appel… en tous cas un appel du père Bernet ! (rires) On se sentait concerné par ça parce que on était satisfait des réunions de préparation mais on pensait qu’on pourrait avoir notre rôle en tant que laïc au sein de la communauté, et que c’était une manière de s’engager un peu plus.

On s’est dit : on fait partie de l’Eglise, mais qu’est-ce qu’on fait pour la faire vivre ?
Et puis, on avait envie de faire quelque chose ensemble

On avait remarqué lors de la réunion de préparation du baptême de nos propres enfants, qu’on nous demandait de réfléchir sur des textes et que c’est assez simple pour des gens qui ont été accompagnés par l’Eglise pendant toute leur vie parce que les textes leur parlent assez rapidement, et puis pour d’autres, qui sont parfois un peu loin de l’Eglise, et qui sont, même dans le couple pas toujours d’accord sur la démarche du baptême. Il faut les amener à réfléchir sur le sens du baptême, sur ce que ça va changer pour leur enfant, pour eux aussi, pour le rôle qu’ils vont avoir à jouer dans la vie du futur baptisé. Prendre les gens là où ils en sont, leur montrer que l’Eglise, c’est pas une structure fermée qui vit dans des cadres très rigides mais au contraire, qui es prête à les accueillir.
Ce qu’il y a d’intéressant, c’est que chacun vient avec son parcours, ses interrogations, avec ses doutes et qu’on prend le temps d’en discuter.

C’est très enrichissant pour nous car depuis le début, on a rencontré des gens qui ont fait des démarches très différentes : des adoptions, des gens qui avaient perdu un premier enfant…
On essaie aussi de les faire réfléchir sur le choix des parrain et marraine.

On leur parle de la suite, de l’éveil à la foi, de la messe des familles, du caté…

On sème… et puis voilà !

C’est important de se sentir accueilli même si on n’est pas pratiquant, même si on est loin de l’Eglise. (Yvette) C’est notre rôle de s’ouvrir aux autres. Pour le mariage, c’est exactement pareil. (Guy)

Pour le baptême demandé par des enfants plus grands, en âge scolaire, l’accompagnement et le préparation se font dans le cadre du caté. Pour les adultes, il y a l’accompagnement du catéchuménat.
2.    Le mariage

L’accueil du vécu des gens. Nous, on ne peut parler qu’à travers notre propre histoire qui est unique. On parle de ce qu’on a vécu.

De notre amour et de notre foi, c’est comme ça qu’on a commencé la préparation au mariage. On a commencé la préparation au mariage parce qu’on croyait au mariage tout simplement, à la durée du mariage, à cet engagement devant Dieu et devant les hommes.

On y croyait parce qu’il y a des gens avant nous qui nous ont contaminés (dans le bon sens)

On ne peut pas dire des choses si on n’est pas engagé dans une communauté, or, le mariage, c’est une petite communauté puisqu’on est déjà deux !

Même si il y a des choses qui changent dans la manière de préparer selon les époques, cela se fait toujours en lien avec la communauté, avec l’Eglise.

On n’est pas tous seuls. On est plusieurs couples. Notre souci commun, c’est que les jeunes couples se sentent accueillis dans l’Eglise.

On essaie de montrer qu’on est aidé par Dieu dans notre amour.

Pour avoir une résonance sur quelqu’un, il faut avoir un vécu, pas que de la théorie. Le vécu, c’est ce qui permet de dire que c’est authentique. On ne présente pas une vérité mais on présente une facette dans laquelle on est soi-même.

Qu’est-ce qu’on peut donner de soi ? Si notre couple a duré, c’est qu’il y a eu des signes chez Yvette qui m’ont donné l’espérance, et réciproquement.

C’est une histoire de confiance, comme dans la foi : on fait confiance à l’autre, c’est comme ça qu’on écrit notre histoire.

L’Eglise nous apprend à prier : prier, c’est toujours une histoire de communauté.

Dans le couple, quand on a une difficulté, on veut toujours se justifier. Dans la prière, c’est là qu’intervient Dieu, on peut se décentrer. Il nous donne une force pour comprendre et écouter l’autre.

Des couples qui durent, c’est des couples qui se sont souvent pardonnés, qui ont souvent pleuré ensemble et qui sont repartis. Toutes les belles choses sont dures !

Dans le pardon, c’est là qu’intervient Dieu pour nous aider à donner de nous-même. Pardonner, quand on a une blessure, c’est se donner soi-même à l’autre pour que de nouveau on lui redonne confiance, et ça, c’est drôlement difficile.

3.    Le sacrement des malades

J’ai eu la malchance de tomber malade, il y a 10 ans. Un jour, j’ai pris conscience que je pourrais « partir » rapidement. Des gens de la paroisse m’ont proposé une célébration communautaire pour le sacrement des malades. Je me suis dit « c’est peut-être bien le moment ». On s’est retrouvé à plusieurs pour faire une petite préparation.

C’est des cérémonies qui sont très belles, et auxquelles la communauté n’assiste malheureusement pas assez souvent.

C’est comme pour le baptême, il y a l’onction, on reçoit l’huile sur le front et dans la main.

On signifie au malade que son départ est prochain et qu’il va retrouver le Seigneur dans l’au-delà, et c’est aussi une force pour porter la maladie et éventuellement pour guérir : vous voyez, je ne suis pas morte !

Il y a beaucoup de points communs avec le baptême, comme l’idée de renaissance.

La source de ce sacrement est dans l’Epître de St Jacques.

Le fait que ce sacrement soit vécu en communauté, ça lui enlève son sens magique pour retrouver celui d’être malade et de se sentir porté, soutenu par les autres. Il y a une force qui est communiquée. C’est une communion.

Ce qui est important, c’est aussi les visites aux malades. On est une dizaine de personnes pour cela. C’est aussi la dimension communautaire en lien avec ce sacrement.
C’est pas notre rôle essentiel mais on peut leur porter l’eucharistie.

Au début de ma maladie, j’avais l’impression d’être pestiférée, que les gens n’osaient pas me parler, se demandant ce qu’ils pourraient me dire, comme si je n’étais plus qu’une personne malade. Alors, à un moment, j’ai décidé que s’ils ne venaient pas vers moi, j’irais vers eux.
4.    Conclusion ( ?)
Au fond, cet accompagnement aux sacrements, c’est un peu comme un relais qu’on se passe les uns aux autres. On fait un bout de chemin avec les gens, et puis après on les laisse continuer… C’est un moment fort, une balise. Il y a deux mots importants dans ce qu’on a dit tous les trois, c’est l’accueil et l’écoute.
Je ne me verrais pas vivre une vie de foi toute seule, sans toutes ces rencontres que l’on fait avec les autres. Je viens à la messe aussi pour rencontrer les autres, pour la vivre ensemble.

Quand on croit, c’est toujours au présent. C’est ni dans l’avenir, ni dans ce qu’il y avant, on ne peut pas accumuler les choses. C’est dans les événements qui arrivent, que l’on vit, qu’on se transforme. Croire et avoir confiance, c’est toujours au temps présent. On ne peut pas l’enfermer dans une formule mathématiques, c’est aléatoire parce que les choses que l’on vit sont imprévisibles. Le propre du croyant, c’est de les vivre autrement.

Tout cela s’entretient comme un jardin même si parfois le jardin reste un certain temps en jachère.

18 mai 2008

8 mai, messe itinérante

VIVRE ENSEMBLE LA MESSE DE LA PENTECOTE.
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1.    liturgie de la Parole
On utilise les textes de la liturgie du dimanche de Pentecôte dans l’ordre de la logique narrative : Evangile, Actes, Epître.

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a.    Lecture : Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 20, 19-23)
ALLELUIA

    19i  C’était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
    20  Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
    21  Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
    22  Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint.
    23  Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »

Lancement :

Ce texte comporte une salutation : nous pourrions commencer dans l’oratoire (porte fermée) par échanger cette salutation, ce vœu de paix apportée par le Christ.

Il comporte un envoi : nous allons, nous aussi être envoyés sur les chemins… : description de notre itinéraire.

Pour réfléchir et discuter en route :

Il parle de la libération du péché apportée par l’Esprit Saint donné par le Christ. Le péché, c’est ce qui nous tient prisonnier, ce qui nous coupe, nous sépare les uns des autres et nous sépare de Dieu. Jésus indique que par la force de l’Esprit, c’est nous, ses disciples qui sommes porteurs et responsables de la libération du péché dans le monde qui est le nôtre.
Dans notre vie, qu’est-ce qui nous sépare de Dieu ? qu’est-ce qui nous sépare des autres ?
Dans le monde où nous vivons, les lieux dans lesquels nous vivons, les groupes auxquels nous appartenons, de quoi faudrait-il savoir se libérer ? qu’est que je voudrais changer au nom de la libération apportée par l’Esprit Saint ? Je pense à ma famille, mes amis, ma classe, mon club, mon village et aussi plus large encore…

A l’arrivée à Odenas :

Chacun écrit une phrase, une expression qui indique à quelle libération (pour soi, pour d’autres…) il veut s’engager. « Seigneur, donne-moi ton Esprit. Qu’il me donne la force de libérer …. de …. » (sur une bande papier (A4 coupée en 4 dans la longueur + colle) qui est roulée pour devenir un maillon de la chaîne, symbole du péché qui enchaîne, qui retient prisonnier)
Une fois la chaîne formée, on se libère en déchirant un à un les anneaux pour les lire à tous. C'est notre prière pénitentielle.  (refrain : pardonne-nous Seigneur)
Puis on chante le Gloire à Dieu

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b.    Lecture : Livre des Actes des Apôtres (Ac 2, 1-11)

    01  Quand arriva la Pentecôte (le cinquantième jour après Pâques), ils se trouvaient réunis tous ensemble.
    02  Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d'un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie.
    03  Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d'eux.
    04  Alors ils furent tous remplis de l'Esprit Saint : ils se mirent à parler en d'autres langues, et chacun s'exprimait selon le don de l'Esprit.
    05  Or, il y avait, séjournant à Jérusalem, des Juifs fervents, issus de toutes les nations qui sont sous le ciel.
    06  Lorsque les gens entendirent le bruit, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient dans la stupéfaction parce que chacun d'eux les entendait parler sa propre langue.
    07  Déconcertés, émerveillés, ils disaient : « Ces hommes qui parlent ne sont-ils pas tous des Galiléens ?
    08  Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ?
    09  Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, des bords de la mer Noire, de la province d'Asie,
    10  de la Phrygie, de la Pamphylie, de l'Égypte et de la Libye proche de Cyrène, Romains résidant ici,
    11  Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons proclamer dans nos langues les merveilles de Dieu. »

Lancement :

Les apôtres, remplis de l’Esprit Saint sont rendus capables de tenir un langage compris de tous, chacun dans sa langue, dans sa culture. A travers eux, Dieu s’adresse à tous les hommes. Ce récit merveilleux met en évidence le rôle de la langue, du langage pour faire des liens entre les hommes, pour leur faire ressentir combien ils appartiennent à une humanité commune que Dieu aime.

Pour réfléchir et discuter en route :

Dans ma vie, quel rôle tient le langage, comment me sert-il à me mettre en lien avec les autres ?
Quels sont les lieux, les réseaux, les groupes auxquels j’appartiens ? Quelle est la qualité des liens qui m’y attachent ?
Le lien familial, le lien amical, le lien musical, sportif … qu’est-ce qui compte ? Qu’est-ce qui le renforce ? Qu’est-ce que j’y trouve ? qu’est-ce que j’y apporte ?

A l’arrivée à Saint Etienne la Varenne:

Chacun proposera au groupe un mot ou une expression important, qui a pour lui « de la valeur ». A chaque mot proposé, les autres membres du groupe feront écho en disant un mot, une expression à quoi le premier fait penser… comme une sorte de « traduction » dans sa propre langue. Ex : Si je te dis « sourire », pour toi, c’est « … » Ainsi, chacun aura entendu et se sera fait comprendre des autres, « dans sa propre langue». Chant

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c. Lecture : Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (1Co 12, 3b-7.12-13)

    03bi  Frère, sans le Saint-Esprit, personne n’est capable de dire : « Jésus est le Seigneur. »
    04  Les dons de la grâce sont variés, mais c'est toujours le même Esprit.
    05  Les fonctions dans l'Église sont variées, mais c'est toujours le même Seigneur.
    06  Les activités sont variées, mais c'est toujours le même Dieu qui agit en tous.
    07  Chacun reçoit le don de manifester l'Esprit en vue du bien de tous.
    12  Prenons une comparaison : notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ.
    13  Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul corps. Tous nous avons été désaltérés par l'unique Esprit.

Lancement et pour réfléchir et discuter en route :
Et moi, quel don ai-je reçu ? De quoi est-ce que je me sens capable pour « le bien de tous » ? Qu’est-ce qu’on attend de moi ?
Et ceux que j’aime, ma famille, mes amis, et aussi les membres de notre groupe… quel est le don de celui-ci, de celle-là ? de quoi est-il (elle) capable pour le bien de tous ?
(montrer les cartes sur lesquelles sont inscrits les dons de l’Esprit)

A l’arrivée à la Maison paroissiale:

Sur la (les) carte(s) qui conviennent j’écris le (les) nom(s) des personnes auxquelles j’ai pensé en route et qui sont porteuses de ces dons. Et pourquoi pas écrire mon propre prénom ? (cartes : Bristol A4)

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2.    Liturgie eucharistique (à l’oratoire)

Je crois en Dieu…

Offertoire
...


Barbecue qui s'en suivi...


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